Groupe de travail

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Rassembler experts et fermiers pour recommander des politiques climatiques

La COVID-19 a fondamentalement déstabilisé une grande partie de la vie au Canada, et le secteur agricole ne fait pas exception.

Dans son engagement à « rebâtir en mieux », le gouvernement a pris un engagement sans précédent dans son Discours du Trône 2020 de « reconnaître les agriculteurs, les forestiers et les éleveurs comme des partenaires clés dans la lutte contre les changements climatiques, en soutenant leurs efforts pour réduire les émissions et renforcer leur résilience ».

Pour respecter cet engagement, le gouvernement canadien doit prioriser : 

  • Des solutions stratégiques dirigées par les agriculteurs et les éleveurs, et appuyées par des données probantes

  • Des solutions stratégiques qui améliorent simultanément l’action climatique, les moyens de subsistance des agriculteurs et des éleveurs, et un secteur plus inclusif et équitable

L’élargissement d'une agriculture à faibles émissions et très résiliente appuiera l’amélioration des moyens de subsistance des agriculteurs et aidera la communautés rurales à prospérer. Tous les Canadiens en bénéficieront grâce à l'amélioration de la qualité de l'air, de l'eau, de la biodiversité, de la sécurité alimentaire, du bien-être rural et de la beauté des paysages ruraux.

Que signifie "Reconstruire en mieux" dans le domaine de l'agriculture ?

Bien avant la pandémie, le secteur agricole évoluait sur des fondations instables : la dette agricole atteint des niveaux record et les marges d’affaires se resserrent ; les fermiers vieillissent et prennent leur retraite sans plan de relève ; les impacts climatiques s’empirent et on prévoit une augmentation des émissions provenant du secteur d’ici 2030.

Fermiers pour la transition climatique a recruté un groupe d'experts dirigé par des agriculteurs pour proposer des actions à court terme qui apporteront des avantages durables à long terme en matière de réduction des émissions, de bien-être économique et d'équité.

Le Groupe de travail soumettra à Fermiers pour la transition climatique une courte liste de recommandations à présenter pour le budget 2021 et pour alimenter le prochain Cadre stratégique pour l’agriculture.

 

Notre courte liste de recommandations sera choisie en fonction de ce qui suit :

  1. Le potentiel de réduction des GES

    Ceci tiendra compte de la régionalité, des grandeurs des fermes, des types de production et des taux d’adoption potentiels.

  2. Les coûts

    Analyse coûts-avantages de la mise en œuvre pour les agriculteurs et les éleveurs, et le rapport coût-efficacité pour le gouvernement.

  3. Avantages connexes

    Particulièrement en ce qui a trait à l’adaptation au climat (impacts sur l’eau, en particulier), mais également en ce qui a trait aux moyens de subsistance des agriculteurs et éleveurs et à la dynamisation des collectivités rurales.

  4. Capacité de mise en œuvre

    En priorisant des pratiques et des politiques qui sont immédiatement applicables et accessibles aux agriculteurs, aux éleveurs et aux décideurs.

  5. Équité

    À tout le moins, des mesures qui n’exacerbent pas les obstacles envers les agriculteurs et éleveurs issus des communautés PANDC (personnes autochtones, noires et de couleur), 2SLGBTQ+, des femmes et des jeunes. Au mieux, des mesures qui contribuent à éliminer les obstacles et appuyer une participation et un leadership accrus.

Notre liste finale présentera un ensemble de pratiques et de politiques qui répondent aux besoins de production de diverses échelles, types et régions, et qui établiront des cibles ambitieuses pour la réduction des GES provenant du secteur. 

L'action climatique dans notre secteur ne peut pas attendre une année de plus. Le compte à rebours est lancé, et chaque saison de croissance compte. Un investissement dans le budget 2021 permettra d'honorer l'engagement sans précédent pris par le gouvernement d'aider les agriculteurs et les éleveurs à réduire leurs émissions et à renforcer leur résilience face au climat. Il s'agit d'un tremplin vers un plan climatique solide et complet dans le secteur agricole qui positionnera les agriculteurs et les éleveurs comme des leaders en solutions climatiques au Canada.

 

Composition du groupe de travail

1. Leadership, coprésidents agriculteurs — Ian McCreary et Arzeena Hamir

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Ian McCreary, producteur de céréales et éleveur de bétail en Saskatchewan

Avec ma femme et mes deux fils, nous possédons et exploitons une ferme mixte dans le centre de la Saskatchewan. Nous avons 2 000 acres de terres cultivées annuellement, environ 600 acres de foin et nous protégeons environ 300 acres de terres humides. Notre bétail comprend des bovins de boucherie et un petit troupeau de chèvres. Nous sommes engagés dans un pâturage communautaire où 34 clients laissent collectivement 2 000 couples vache-veau paître sur 40 000 acres de terres fragiles. Nous avons un partenariat avec un organisme de conservation dans ce pâturage qui fournit un biologiste pour nous aider à rentabiliser la rotation du pâturage afin d’améliorer la santé des parcours et l’habitat des espèces en voie de disparition. Sur notre ferme, nous avons un réseau solaire de 16,9 kW pour la production d’électricité. Au cours de la dernière année, nous avons commencé à cartographier tous nos sols par zone afin d’améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’azote et de réduire les émissions d’oxyde nitreux tout en espérant maintenir ou améliorer la production. Nous avons une certaine expérience de la culture de couverture. Nous consacrons une partie de notre gestion hivernale à essayer de mieux comprendre comment nous pouvons réduire notre empreinte environnementale.

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Arzeena Hamir, productrice maraîchère en Colombie-Britannique

Arzeena est titulaire d’un baccalauréat en phytotechnie de l’Université de Guelph et d’une maîtrise en agriculture durable de l’Université de Londres, en Angleterre. Elle a travaillé comme bénévole au CUSO en Thaïlande et comme chercheuse en Jamaïque, en Inde et au Bangladesh. Elle a été agronome pour West Coast Seeds de 1997 à 1999 et coordonnatrice de la Richmond Food Security Society de 2008 à 2012. En 2010, elle a participé au lancement de la Richmond Farm School. Son mari et elle ont déménagé avec leur famille dans la vallée de Comox en 2012 et ont exploité Amara Farm, une ferme certifiée biologique de 25 acres à Courtenay, en Colombie-Britannique. En 2018, Arzeena a été élue au conseil d’administration du district régional de la vallée de Comox, où elle occupe les postes de vice-présidente et de directrice.

 

2. Équipe chargée des émissions — David Burton, Brian McConkey, Cedric MacLoed, Dan Woynillowicz

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David Burton, pédologue, professeur, Département des sciences végétales, alimentaires et environnementales, Faculté d’agriculture, Université Dalhousie

Les recherches de M. Burton examinent le rôle de l’environnement du sol dans l’influence de la nature et de l’étendue du métabolisme microbien dans le sol. Il a mis l’accent sur les processus du cycle de l’azote dans les sols et leurs répercussions sur la fertilité des sols et l’environnement. Ses programmes de recherche actuels comprennent un examen de la production et de la consommation de gaz à effet de serre dans les paysages naturels et agricoles, l’élaboration d’outils pour mesurer l’apport d’azote dans le sol aux végétaux, l’influence du climat sur les processus biologiques du sol, et l’évaluation de la qualité de l’environnement biologique du sol et de son influence sur la santé du sol. Au cours de la dernière décennie, son travail s’est concentré sur la production de pommes de terre dans le Canada atlantique. L’objectif de ce travail est de mieux comprendre les facteurs qui contrôlent les processus microbiens du sol et d’utiliser cette information pour élaborer des systèmes de gestion durable des terres dans un climat changeant. Il a obtenu un poste de professeur de recherche à l’Université Dalhousie en reconnaissance de ses réalisations en recherche. M. Burton donne des cours d’introduction à la science des sols, à la fertilité des sols et à la gestion des éléments nutritifs, à la microbiologie des sols et à l’air, au climat et aux changements climatiques. Il travaille à l’élaboration d’approches d’apprentissage mixte et d’apprentissage en ligne. Pour ce qui est des services, M. Burton est un ancien président de la Société canadienne de la science du sol, il est rédacteur en chef adjoint du Canadian Journal of Soil Science et il fait partie du comité consultatif sur les 4B de Fertilisants Canada. Il a présidé un certain nombre de comités consultatifs nationaux sur la gestion des éléments nutritifs et les réponses agricoles aux changements climatiques. Il est actuellement membre du comité consultatif d’Équiterre sur l’amélioration de la résilience climatique et l’atténuation des changements climatiques en agriculture.

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Brian McConkey, scientifique en chef, Viresco Solutions Inc.

Brian McConkey est scientifique en chef de Viresco Solutions Inc., une société d’experts-conseils en environnement qui aide ses clients à naviguer stratégiquement dans le monde complexe et en évolution de la durabilité en mettant l’accent sur l’agriculture, les gaz à effet de serre et les chaînes d’approvisionnement durables. Avant de se joindre à Viresco Solutions, Brian avait 33 ans d’expérience diversifiée en recherche agroenvironnementale, en application de technologies et en politique scientifique, à Agriculture et Agroalimentaire Canada au sein du gouvernement canadien. À l’échelle internationale, il a été l’auteur principal de trois rapports méthodologiques du GIEC et coprésident du groupe de recherche intégrative de l’Alliance mondiale de recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture. Il est l’auteur ou le coauteur de plus de 200 articles scientifiques et chapitres de livres couvrant les processus des sols et des plantes, la santé des sols, les relations eauagriculture, les impacts des changements climatiques sur l’agriculture, la quantification de la séquestration du carbone et des émissions de gaz à effet de serre sur le terrain à l’échelle nationale et l’évaluation de la durabilité de la production agricole.

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Cedric MacLoed, directeur de MacLoed Agronomics et directeur général de l’Association canadienne pour les plantes fourragères

Cedric a grandi dans le comté de Carleton, au Nouveau-Brunswick. En 1999, il a obtenu un baccalauréat ès sciences du Collège d’agriculture de la Nouvelle-Écosse, avec spécialisation en sciences du sol, mineure en phytologie. En 2004, il a obtenu une maîtrise du département des sciences du sol de l’Université du Manitoba. À titre de directeur général de l’ACPF, il s’efforce de soutenir l’industrie fourragère canadienne et de réaliser le potentiel du marché fourrager intérieur et d’exportation. Il a passé quatre ans au Conseil canadien du porc à titre de coordonnateur national des programmes environnementaux et a créé MacLeod Agronomics Ltd., en avril 2007, à titre de société-conseil pour appuyer l’innovation et les progrès de la production pour les agriculteurs canadiens, y compris en gestion environnementale, agronomique, énergétique et commerciale. Cedric gère 260 acres de pâturages, de cultures fourragères et de cultures commerciales en utilisant le pâturage intensif par rotation, la saison de pâturage prolongée et le système de culture sans labour. Depuis sept ans, il produit du bœuf engraissé à l’herbe pour le marché direct à des clients locaux.

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Dan Woynillowicz, directeur de Polaris Strategy + Insight

Avec près de deux décennies d’expérience à l’interface entre l’énergie, les changements climatiques, les politiques publiques et la politique, Dan offre un mélange unique de compétences et d’expérience. Avant de démarrer Polaris Strategy + Insight, il était directeur adjoint de Clean Energy Canada, un groupe de réflexion de l’Université Simon Fraser. Ses responsabilités comprenaient la gestion d’une équipe d’analystes, de conseillers et de communicateurs, tout en supervisant la recherche et l’analyse qui ont éclairé les conseils en matière de politiques stratégiques et de communications aux gouvernements fédéral et provinciaux. En gardant le pouls de la transition énergétique, il a organisé la sélection d’articles, de commentaires et d’analyses pour l’hebdomadaire Clean Energy Review. Tout au long de sa carrière, il a fait des recherches et rédigé de nombreux rapports sur les dimensions environnementales, climatiques, économiques et politiques de la transition énergétique au Canada. Il est fréquemment appelé à témoigner devant des organismes de réglementation et de législation, cité dans les médias et publie régulièrement des commentaires dans les principales publications canadiennes. En 2019, il a reçu un prix Clean50 pour sa défense des intérêts, en reconnaissance de son leadership dans les solutions d’énergie propre.

 

3. Équipe chargée des questions économiques — Mike Moffatt, Scott McFatridge, Alfons Weersink et Aaron Delaporte

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Mike Moffatt, directeur principal de la politique et de l’innovation

Mike Moffatt est directeur principal des politiques et de l’innovation à l’Institut pour l’IntelliProspérité et professeur adjoint au groupe Business, Economics and Public Policy à l’Ivey Business School de l’Université Western. En 2017, Mike a été boursier en chef de l’innovation pour le gouvernement du Canada, conseillant les sous-ministres sur la politique d’innovation et les nouvelles tendances. Il a également été directeur (intérimaire) du Lawrence National Centre for Policy and Management et économiste en chef du Mowat Centre de l’Université de Toronto. Mike a travaillé avec des politiciens et des décideurs de toutes les allégeances politiques dans plusieurs pays pour élaborer des politiques publiques plus efficaces. De 2013 à 2015, Mike a été conseiller économique du chef libéral Justin Trudeau. Mike est titulaire d’un doctorat en sciences de la gestion de l’Ivey Business School et d’une maîtrise en économie de l’Université de Rochester.

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Scott McFatridge, associé de recherche principal

Scott McFatridge est associé de recherche principal à l’Institut pour l’IntelliProspérité. Ses recherches portent sur les politiques visant à améliorer la durabilité dans les paysages exploités — y compris les compensations pour le carbone et la biodiversité, les paiements pour les services écologiques et les programmes volontaires de certification écologique. Il est actuellement gestionnaire de programme et responsable de la recherche pour la ligne de programme Croissance écologique en agriculture de l’Institut. Avant de se joindre à l’Institut pour l’IntelliProspérité, M. Scott a travaillé comme associé de recherche à l’Institut international du développement durable et au Centre mondial d’agroforesterie à Nairobi, au Kenya. Il détient une maîtrise en administration publique de la School of Policy Studies de l’Université Queen’s.

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Alfons Weersink, professeur, Département d’alimentation, d’agriculture et d’économie des ressources, Université de Guelph

Alfons Weersink a grandi dans une ferme à St. Marys, en Ontario, où il a développé un intérêt pour l’économie et la structure de l’agriculture. Sa carrière universitaire a commencé à l’Université de Guelph, où il a obtenu un baccalauréat ès sciences en agriculture. Entre sa maîtrise et son doctorat, il a travaillé dans l’industrie du crédit agricole et est retourné à l’Université de Guelph comme membre du corps professoral après avoir terminé son doctorat à l’Université Cornell. En plus d’être membre du corps professoral, Alfons est également entraîneur adjoint des Gryphons, une équipe féminine de soccer.

Aaron DeLaporte, associé de recherche principal, Département d’alimentation, d’agriculture et d’économie des ressources, Université de Guelph

Le programme de recherche d’Aaron examine les compromis environnementaux et économiques de l’adoption de PGB agricoles innovantes en utilisant la modélisation bioéconomique et de transport spatial. Il a examiné la gestion des terres humides au Canada et la bioénergie fondée sur la biomasse en Ontario et au Dakota du Nord. Ses recherches actuelles portent sur la gestion de l’azote selon le principe des 4B, l’agriculture de précision, les cultures de couverture et les technologies génomiques.

 

4. Équipe sur l’équité — Melana Roberts

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Melana Roberts, directrice de Diversity Matters

Melana Roberts est stratège municipale et fédérale de la politique alimentaire et présidente de Sécurité Alimentaire Canada. Établie à Toronto, Melana utilise le prisme de la justice alimentaire et de l’équité pour éclairer ses travaux sur les systèmes alimentaires en faisant progresser divers projets axés sur la sécurité alimentaire, l’approvisionnement local, les enjeux de la chaîne d’approvisionnement, l’adaptation aux changements climatiques et les initiatives locales de développement communautaire et économique en Ontario. Jusqu’à maintenant, son travail s’est concentré sur l’établissement d’un leadership diversifié dans le système alimentaire et la démocratisation de la gouvernance et de l’engagement en matière de politique alimentaire à titre de membre du Toronto Food Policy Council et d’ancienne présidente du Toronto Youth Food Policy Council. Melana est actuellement consultante principale du premier Plan de souveraineté alimentaire des Noirs de la Ville de Toronto, qui vise à aider les agriculteurs et les communautés noirs à élaborer une approche globale des enjeux alimentaires. Forte d’une expérience de travail dans le cadre de diverses initiatives dirigées par des agriculteurs visant à faire progresser la capacité et le leadership des agriculteurs noirs, autochtones et racialisés, elle est heureuse d’avoir l’occasion de présenter ces apprentissages au Groupe de travail Fermiers pour la transition climatique. Melana occupe divers postes de direction qui l’aident à éclairer son travail, notamment ceux de conseillère à Global the Agritecture Exchange, Meal Exchange, FoodShare Toronto, The People’s Food Institute, Black Creek Community Farm et Carrot Cache. Melana mène actuellement des recherches stratégiques sur l’avenir du travail en agriculture en utilisant une optique d’équité et de durabilité, à titre de boursière d’Action Canada 2020-2021, et elle a hâte d’apporter ses conclusions à ce travail.

 

5. Analyse internationale — Institut international du développement durable (Jane McDonald et Vanessa Corkal)

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Jane McDonald, vice-présidente directrice

Dans ce rôle, elle dirige l’équipe mondiale de l’IIDD, dont le travail a une incidence sur les économies, les écosystèmes et la vie dans près de 100 pays. Jane compte plus de 15 ans d’expérience au Canada et à l’étranger dans la collaboration avec les gouvernements, les dirigeants d’entreprise et les grands groupes de réflexion pour faire progresser la durabilité. Elle a travaillé dans le secteur financier à la création de nouveaux marchés environnementaux à la banque d’investissement Cantor Fitzgerald, et elle a dirigé les efforts visant à bâtir une coalition transfrontalière qui a réussi à faire inclure l’électricité renouvelable canadienne dans le Plan d’énergie propre des États-Unis pendant qu’elle était à Manitoba Hydro. Plus récemment, Jane a été directrice des politiques pour le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, où elle a appuyé le rôle du gouvernement canadien dans l’Accord de Paris, ainsi que les négociations avec les provinces sur le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques et le Partenariat nord-américain en matière de climat, d’énergie propre et d’environnement de 2016.

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Vanessa Corkal, analyste politique

Vanessa Corkal allie son expertise en matière d’adaptation aux changements climatiques et de sécurité alimentaire à plus de neuf ans d’expérience documentaire, journalistique et sans but lucratif. Dans son travail, elle se concentre sur le renforcement des capacités pour les partenaires communautaires, de la société civile et du gouvernement afin d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies efficaces en matière de changements climatiques et de moyens de subsistance. Vanessa conçoit des recherches, du contenu et des communications convaincants tout en gérant la logistique de projets complexes. Elle s’intéresse à l’adaptation et à l’atténuation communautaires, au savoir autochtone, à l’agrobiodiversité et à la diversité bioculturelle. Parmi ses expériences de travail antérieures, mentionnons la recherche sur les changements climatiques, les communications et la gestion de projets pour le Prairie Climate Centre (Université de Winnipeg) et le Programme d’adaptation aux changements climatiques des Premières Nations (Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord, gouvernement du Canada). Elle est titulaire d’une maîtrise en changements climatiques de l’Université de Waterloo.