Un investissement de 300 millions $ dans le Budget 2021 POUR réduirE les émissions agricoles de 10 mégatonnes.

Cet investissement propulsera les efforts de réduction de GES chez les fermiers canadiens et nous permettra d’étendre les pratiques agricoles respectueuses du climat sur des millions d’acres de terres agricoles canadiennes.

 
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En septembre 2020, Fermiers pour la transition climatique a recruté un groupe d'experts dirigé par des agriculteurs pour proposer des actions à court terme qui apporteront des avantages durables à long terme. Leurs recommandations, si elles sont adoptées par le gouvernement canadien, traceront la voie d'un secteur agricole résilient aux changements climatiques qui donne la priorité aux moyens de subsistance des agriculteurs et à la sécurité alimentaire pour tous les Canadiens.

Pourquoi devons-nous agir maintenant ?

Il ne reste que neuf saisons agricoles pour atteindre les cibles de 2030 du Canada dans l’Accord de Paris, et nous prévoyons toujours une augmentation des émissions agricoles au Canada. Il est clair que le Canada a encore beaucoup de chemin à parcourir pour combler l'écart, et même si les agriculteurs canadiens veulent être les chefs de file dans la transition climatique, nous avons besoin d'un soutien significatif pour y parvenir.

 
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Notre recherche démontre que l’UE dépense 73 fois plus que le Canada par acre sur ses programmes agro-environnementaux et les É.-U. dépensent treize fois plus que le Canada.

Photo de bannière: Anastasia Fyk (centre), une fermière de sarrasin de quatrième génération, avec son père, Don Fyk (à gauche) et son oncle, Ben Fyk (à droite), en train de mesurer la qualité nutritionnelle de leur sarrasin à FFF Farms, Garland, Manitoba.


Des programmes rentables pour soutenir les fermiers à réduire les GES

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Les agronomes et les fermiers travaillent ensemble pour améliorer la gestion de l’azote avec un programme à frais partagé

L’utilisation des engrais azotés au Canada est montée en flèche dans les dernières décennies et leur utilisation contribue aux impacts environnementaux majeurs. L’utilisation plus efficace de l’azote est cruciale pour réduire les intrants tout en maintenant ou en augmentant les rendements.
Cependant, les fermiers signalent qu’ils dépendent de leurs expériences antérieures pour déterminer la quantité d’azote à appliquer, au lieu des analyses du sol ou de l’avis des agronomes. Les coûts associés aux analyses du sol, la cartographie des sols et les services agronomiques représentent des barrières importantes à l’adoption pour les fermiers qui font face à des risques potentiels de réduction des rendements et des pertes financières.

Ce programme vise à former les agronomes à travailler avec les fermiers pour adopter et documenter leur gestion de l’azote améliorée et à offrir 50 % du financement pour permettre aux fermiers d’avoir accès à ces agronomes formés. L’objectif ultime du programme est de maximiser l’utilisation de l’azote, de réduire les pertes d’azote et d’aider le Canada à atteindre sa cible de réduction des émissions nitreuses. Ce programme a une valeur de 40 $ / tonne.

Photo: Annie Richard en train d’évaluer les conditions du sol, Kitchen Table Seed House, Wolfe Island, ON


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Soutenir les fermiers à planter des cultures de couverture avec un programme de paiement par acre

Les cultures de couverture sont cultivées en complément des cultures destinées à la récolte, mais ne sont pas récoltées elles-mêmes. Elles aident à augmenter le carbone dans les sols, à réduire l’érosion des sols, le lessivage des nutriments et le besoin d’utiliser des engrais azotés lorsqu’elles comprennent des légumineuses. Les fermiers signalent également que les cultures de couverture aident avec la gestion des mauvaises herbes, les maladies et les pestes.

Cependant, les fermiers signalent que les avantages des cultures de couverture augmentent avec le temps et qu’il peut prendre de trois à cinq ans avant de récupérer tout son investissement. C’est pourquoi le programme est conçu pour payer les coûts initiaux des cultures de couverture avec un paiement par acre afin de répandre cette pratique à travers le pays. Ce programme a une valeur de 52 $ / tonne.

Photo: Tonte de culture de couverture de seigle d’automne, The New Farm, Creemore, ON


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Soutenir les éleveurs avec l’adoption du pâturage tournant avec un programme à frais partagés pour la planification et l’infrastructure

Selon le recensement de l’agriculture de 2016, environ 50 % des producteurs de bovins utilisent actuellement le pâturage tournant, soit la pratique de déplacer les animaux au pacage entre différents enclos où ils broutent pendant de courtes périodes. Les éleveurs qui utilisent des pratiques de pâturage avancées signalent une meilleure qualité d’herbe dans leurs pâturages et une meilleure santé globale des troupeaux. Cette pratique contribue également à améliorer la santé des sols, à augmenter la capacité du sol à séquestrer du carbone et le besoin d’appliquer des engrais azotés.

Bien que le pâturage tournant devient une pratique de plus en plus répandue, il existe encore d’importantes barrières à l’adoption et les éleveurs font face à un manque d’appui dans la planification, la main d’œuvre et l’infrastructure. Les éleveurs ont besoin d’appui pour créer des plans détaillés et pour investir dans les nouvelles infrastructures telles que les clôtures et les sources d’eau.

Pour réduire ces barrières et grandir l’adoption, ce programme offre un financement de 50 % pour élaborer un plan de pâturage avec un agronome ou un mentor de pâturage et pour acquérir la machinerie et les infrastructures nécessaires. Ce programme a une valeur de 77 $ / tonne.

Photo: Pratique du pâturage tournant avancé, Local Valley Beef, Fredericton, NB


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Appuyer les fermiers en tant que protecteurs des terres avec un programme pilote aux enchères inversées afin de préserver les forêts et les milieux humides existants

Les arbres ont toujours joué un rôle essentiel dans les terres agricoles ; ils séquestrent du carbone pendant toute leur période de croissance, réduisent l’érosion des sols, offrent de la protection aux cultures et aux troupeaux. Les terres humides sur les fermes servent aussi de puits de carbone et constituent d’importants écosystèmes pour la biodiversité et la conservation des habitats.

Chaque année entre 2010 et 2017, le Canada a perdu 12 000 hectares de forêt à l’agriculture. En plus, on estime que chaque année, 356 000 hectares de terres humides dans les Prairies sont à risque d’être asséchées et converties en terre agricole. L’objectif de ce programme est de protéger ces écosystèmes avec un programme aux enchères inversées selon lequel les fermiers admissibles soumettront des offres compétitives pour conclure des accords de conservation permanente. Comme les fermiers ne pourraient plus utiliser ces zones pour l’agriculture, le programme offre une aide financière, assurant ainsi que tous les Canadiens puissent bénéficier de la protection de ces écosystèmes. Ce programme a une valeur de 8 $ / tonne.

Photo: Zone tampon riveraine sur une ferme de pommes de terre à l’IPE


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Convertir l’utilisation du diesel sur les fermes avec des programmes pilotes

À ce jour, les émissions provenant de l’utilisation des énergies sur les fermes, qui sont dominées par la combustion du diesel, ont fait l’objet d’une attention limitée. Alors que plusieurs secteurs canadiens tels que l’électricité et le transport, ont entamé un virage rapide vers les énergies propres, l’agriculture a été laissé à la traîne. La machinerie et les équipements sur les fermes doivent être la priorité.

Les programmes du gouvernement pour moderniser les secteurs, installer des infrastructures pour les énergies vertes et instaurer des programmes ciblés d’incitation fiscale existent dans d’autres secteurs et nous y voyons une belle occasion pour apprendre de ces expériences et d’autres pour concevoir des programmes adaptés à l’agriculture.

Photo: Tony Neale en train d’utiliser le prototype de tracteur électrique de Solectrac, alimenté par le réseau de photopiles de 10kW sur sa ferme Wheelbarrow Farm, Sunderland, ON


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Mettre en lumière les fermiers qui adoptent des pratiques respectueuses du climat avec un programme de récompenses et des campagnes de sensibilisation

Nous voulons inspirer le changement d’une ferme à l’autre ! Nous savons que l’espoir et l’optimisme sont des éléments clés pour intégrer tout le monde dans notre transition climatique et nous voulons valoriser et amplifier les voix des fermiers qui balisent le terrain vers un changement à travers le secteur.

Les fermiers apprennent mieux des autres fermiers et en observant d’autres fermiers avec des exploitations similaires qui réussissent dans leur adoption des nouvelles pratiques. Le fait de voir les réussites de ces fermiers qui mettent en œuvre des pratiques agricoles respectueuses du climat les aide à se voir dans la transition aussi.

Ce programme primera les fermiers qui adoptent des pratiques respectueuses du climat assurera que l’attribution des prix reflète la diversité des fermiers et des fermes à travers le Canada. Une grande partie du financement pour ce programme servira à appuyer la collecte de données sur les impacts atténuants des GES et à mieux comprendre les avantages sur les fermes et à l’échelle régionale et nationale.

Photo: George Klassen est l’un des fermiers exemplaires au Canada en matière d’adoption des pratiques respectueuses du climat FaspaFarm, Manitou, MB


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Lisez l'analyse dans notre rapport technique économique et sur les émissions (rapports complets en anglais seulement).

Lisez un résumé en français du rapport économique et du rapport sur les émissions.


Les actions climatiques en agriculture à travers le monde

Dans son plan climatique actualisé, le Canada a fait d’importants progrès en matière de financement des actions climatiques en agriculture, mais nous sommes encore à la traîne par rapport à nos pairs mondiaux. À travers le monde, les pays affectent un financement important à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et pour bâtir de la résilience en adoptant des systèmes d’agriculture durables.

Comment nos pairs mondiaux nous inspirent

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Les cibles de réduction des émissions agricoles sont de plus en plus populaires. Le Canada n’en a toujours pas.

Deux pays, l’Irlande et la Nouvelle Zélande, ont prescrit des cibles pour le secteur agricole dans leurs lois. Les pays comme l’Allemagne, la France et les Pays-Bas ont établi des cibles concrètes pour le secteur agricole. Une cible similaire et/ou un budget de carbone pour le secteur agricole au Canada enverrait un message aux fermiers et aux acteurs dans l’industrie agricole que la transition climatique est nécessaire et déjà entamée.

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Les cibles de durabilité qui vont au-delà des réductions d’émissions orientent les transitions à travers le secteur. Le Canada peut miser sur cela.

Plusieurs pays établissent des cibles visant les fermes ayant adopté une production durable ou agroécologique, la réduction de l’application des engrais, le nombre d’acres en production certifiée biologique et plus encore. D’autres pays, comme l’Irlande, ont établi de nombreuses cibles de durabilité dans le secteur agricole qui alimentent leur vision d’un système alimentaire climatiquement résilient. Le Canada a maintenant une cible de réduction des émissions provenant des engrais, ce qui constitue une première étape pour lancer une stratégie exhaustive.

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Pas de politique dans le vide : des stratégies globales et holistiques orientent les politiques agricoles et climatiques. Le Canada a une chance devant nous.

Plusieurs pays ont développé des stratégies à grande portée pour s’attaquer aux émissions agricoles, mais aussi pour tenir compte de la biodiversité, des revenus des fermiers et plus encore. Le Nouveau pacte vert pour l’Europe et la stratégie « De la ferme à la table » dans l’UE est particulièrement exemplaire. Le plan de transition agricole récemment annoncé au Royaume-Uni est un autre excellent exemple d’une stratégie robuste qui a la possibilité d’orienter la réforme. L’élaboration d’une stratégie canadienne qui met en place une approche holistique nous aidera à relever le défi et à reconnaître l’urgence de la crise climatique. Le Canada a récemment annoncé qu’il élaborera une nouvelle stratégie agroenvironnementale. L’effectivité de cette stratégie sera mesurée en fonction de sa capacité de mener à des réductions des émissions, à améliorer les moyens d’existence des fermiers et à avancer l’équité dans notre secteur.

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« Reconstruire en mieux » implique de faire avancer les initiatives d’action climatique en agriculture. Les dépenses canadiennes en agriculture devraient favoriser la réduction des émissions.

Alors que les gouvernements dépensent des sommes sans précédent pour répondre à la pandémie de la COVID-19, il ne faut pas négliger la possibilité d’amorcer de l’action climatique dans le secteur agricole. Les pays comme la France, l’Allemagne, le Danemark et d’autres profitent de ces dépenses de reprise pour relancer l’action climatique dans le secteur. Sous la nouvelle administration de Biden aux États-Unis, on prévoit des actions encore plus audacieuses. La réforme des subventions nuisibles qui vont à l’encontre des pratiques respectueuses de l’environnement est aussi très importante. Le Canada devrait assurer une stimulation dans le secteur agricole qui repose sur l’action climatique et qui enlève les barrières à la réduction des émissions.

 

Membres du Groupe de travail

Rassembler experts et fermiers pour recommander des politiques climatiques

Le groupe de travail est présidé par deux fermiers et rassemble un groupe d'experts interdisciplinaires.

Leadership, coprésidents agriculteurs

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Ian McCreary

producteur de céréales et éleveur de bétail chez McCreary Land & Livestock Ltd. en Saskatchewan

Avec ma femme et mes deux fils, nous possédons et exploitons une ferme mixte dans le centre de la Saskatchewan. Nous avons 2 000 acres de terres cultivées annuellement, environ 600 acres de foin et nous protégeons environ 300 acres de terres humides. Notre bétail comprend des bovins de boucherie et un petit troupeau de chèvres. Nous sommes engagés dans un pâturage communautaire où 34 clients laissent collectivement 2 000 couples vache-veau paître sur 40 000 acres de terres fragiles. Nous avons un partenariat avec un organisme de conservation dans ce pâturage qui fournit un biologiste pour nous aider à rentabiliser la rotation du pâturage afin d’améliorer la santé des parcours et l’habitat des espèces en voie de disparition. Sur notre ferme, nous avons un réseau solaire de 16,9 kW pour la production d’électricité. Au cours de la dernière année, nous avons commencé à cartographier tous nos sols par zone afin d’améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’azote et de réduire les émissions d’oxyde nitreux tout en espérant maintenir ou améliorer la production. Nous avons une certaine expérience de la culture de couverture. Nous consacrons une partie de notre gestion hivernale à essayer de mieux comprendre comment nous pouvons réduire notre empreinte environnementale.

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Arzeena Hamir

productrice maraîchère chez Amara Farm en Colombie-Britannique

Arzeena est titulaire d’un baccalauréat en phytotechnie de l’Université de Guelph et d’une maîtrise en agriculture durable de l’Université de Londres, en Angleterre. Elle a travaillé comme bénévole au CUSO en Thaïlande et comme chercheuse en Jamaïque, en Inde et au Bangladesh. Elle a été agronome pour West Coast Seeds de 1997 à 1999 et coordonnatrice de la Richmond Food Security Society de 2008 à 2012. En 2010, elle a participé au lancement de la Richmond Farm School. Son mari et elle ont déménagé avec leur famille dans la vallée de Comox en 2012 et ont exploité Amara Farm, une ferme certifiée biologique de 25 acres à Courtenay, en Colombie-Britannique. En 2018, Arzeena a été élue au conseil d’administration du district régional de la vallée de Comox, où elle occupe les postes de vice-présidente et de directrice.


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David Burton

pédologue, professeur, Département des sciences végétales, alimentaires et environnementales, Faculté d’agriculture, Université Dalhousie

Les recherches de M. Burton examinent le rôle de l’environnement du sol dans l’influence de la nature et de l’étendue du métabolisme microbien dans le sol. Il a mis l’accent sur les processus du cycle de l’azote dans les sols et leurs répercussions sur la fertilité des sols et l’environnement. Ses programmes de recherche actuels comprennent un examen de la production et de la consommation de gaz à effet de serre dans les paysages naturels et agricoles, l’élaboration d’outils pour mesurer l’apport d’azote dans le sol aux végétaux, l’influence du climat sur les processus biologiques du sol, et l’évaluation de la qualité de l’environnement biologique du sol et de son influence sur la santé du sol. Au cours de la dernière décennie, son travail s’est concentré sur la production de pommes de terre dans le Canada atlantique. L’objectif de ce travail est de mieux comprendre les facteurs qui contrôlent les processus microbiens du sol et d’utiliser cette information pour élaborer des systèmes de gestion durable des terres dans un climat changeant. Il a obtenu un poste de professeur de recherche à l’Université Dalhousie en reconnaissance de ses réalisations en recherche. M. Burton donne des cours d’introduction à la science des sols, à la fertilité des sols et à la gestion des éléments nutritifs, à la microbiologie des sols et à l’air, au climat et aux changements climatiques. Il travaille à l’élaboration d’approches d’apprentissage mixte et d’apprentissage en ligne. Pour ce qui est des services, M. Burton est un ancien président de la Société canadienne de la science du sol, il est rédacteur en chef adjoint du Canadian Journal of Soil Science et il fait partie du comité consultatif sur les 4B de Fertilisants Canada. Il a présidé un certain nombre de comités consultatifs nationaux sur la gestion des éléments nutritifs et les réponses agricoles aux changements climatiques. Il est actuellement membre du comité consultatif d’Équiterre sur l’amélioration de la résilience climatique et l’atténuation des changements climatiques en agriculture.

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Vanessa Corkal

analyste politique, International Institute for Sustainable Development

Vanessa Corkal allie son expertise en matière d’adaptation aux changements climatiques et de sécurité alimentaire à plus de neuf ans d’expérience documentaire, journalistique et sans but lucratif. Dans son travail, elle se concentre sur le renforcement des capacités pour les partenaires communautaires, de la société civile et du gouvernement afin d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies efficaces en matière de changements climatiques et de moyens de subsistance. Vanessa conçoit des recherches, du contenu et des communications convaincants tout en gérant la logistique de projets complexes. Elle s’intéresse à l’adaptation et à l’atténuation communautaires, au savoir autochtone, à l’agrobiodiversité et à la diversité bioculturelle. Parmi ses expériences de travail antérieures, mentionnons la recherche sur les changements climatiques, les communications et la gestion de projets pour le Prairie Climate Centre (Université de Winnipeg) et le Programme d’adaptation aux changements climatiques des Premières Nations (Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord, gouvernement du Canada). Elle est titulaire d’une maîtrise en changements climatiques de l’Université de Waterloo.

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Aaron DeLaporte

associé de recherche principal, Département d’alimentation, d’agriculture et d’économie des ressources, Université de Guelph

Le programme de recherche d’Aaron examine les compromis environnementaux et économiques de l’adoption de PGB agricoles innovantes en utilisant la modélisation bioéconomique et de transport spatial. Il a examiné la gestion des terres humides au Canada et la bioénergie fondée sur la biomasse en Ontario et au Dakota du Nord. Ses recherches actuelles portent sur la gestion de l’azote selon le principe des 4B, l’agriculture de précision, les cultures de couverture et les technologies génomiques.

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Cedric MacLeod

directeur de MacLeod Agronomics et éleveur chez Local Valley Beef

Cedric a grandi dans le comté de Carleton, au Nouveau-Brunswick. En 1999, il a obtenu un baccalauréat ès sciences du Collège d’agriculture de la Nouvelle-Écosse, avec spécialisation en sciences du sol, mineure en phytologie. En 2004, il a obtenu une maîtrise du département des sciences du sol de l’Université du Manitoba. À titre de directeur général de l’ACPF, il s’efforce de soutenir l’industrie fourragère canadienne et de réaliser le potentiel du marché fourrager intérieur et d’exportation. Il a passé quatre ans au Conseil canadien du porc à titre de coordonnateur national des programmes environnementaux et a créé MacLeod Agronomics Ltd., en avril 2007, à titre de société-conseil pour appuyer l’innovation et les progrès de la production pour les agriculteurs canadiens, y compris en gestion environnementale, agronomique, énergétique et commerciale. Cedric gère 260 acres de pâturages, de cultures fourragères et de cultures commerciales en utilisant le pâturage intensif par rotation, la saison de pâturage prolongée et le système de culture sans labour. Depuis sept ans, il produit du bœuf engraissé à l’herbe pour le marché direct à des clients locaux.

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Brian McConkey

scientifique en chef, Viresco Solutions Inc.

Brian McConkey est scientifique en chef de Viresco Solutions Inc., une société d’experts-conseils en environnement qui aide ses clients à naviguer stratégiquement dans le monde complexe et en évolution de la durabilité en mettant l’accent sur l’agriculture, les gaz à effet de serre et les chaînes d’approvisionnement durables. Avant de se joindre à Viresco Solutions, Brian avait 33 ans d’expérience diversifiée en recherche agroenvironnementale, en application de technologies et en politique scientifique, à Agriculture et Agroalimentaire Canada au sein du gouvernement canadien. À l’échelle internationale, il a été l’auteur principal de trois rapports méthodologiques du GIEC et coprésident du groupe de recherche intégrative de l’Alliance mondiale de recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture. Il est l’auteur ou le coauteur de plus de 200 articles scientifiques et chapitres de livres couvrant les processus des sols et des plantes, la santé des sols, les relations eau-agriculture, les impacts des changements climatiques sur l’agriculture, la quantification de la séquestration du carbone et des émissions de gaz à effet de serre sur le terrain à l’échelle nationale et l’évaluation de la durabilité de la production agricole.

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Jane McDonald

vice-présidente directrice, International Institute for Sustainable Development

Jane dirige l’équipe mondiale de l’IISD, accélérant les solutions pour un climat stable, des ressources durables et des économies équitables dans plus de 50 pays. Avec plus de 15 ans d'expérience de travail avec les gouvernements, les dirigeants d'entreprise et les principaux groupes de réflexion pour faire progresser la durabilité, elle a travaillé dans le secteur financier pour bâtir de nouveaux marchés environnementaux et a dirigé les efforts visant à accroître le commerce transfrontalier d'électricité renouvelable entre le Canada et les États-Unis.

Plus récemment, Jane a été directrice des politiques pour le ministre canadien de l’Environnement et du Changement climatique, où elle a appuyé le rôle du gouvernement canadien dans l’Accord de Paris ainsi que dans les négociations avec les provinces sur le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques. En 2018, elle a siégé avec un groupe diversifié d’intervenants au Conseil canadien Génération Énergie, produisant la première vision énergétique pour le Canada conforme aux objectifs climatiques du pays.

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Scott McFatridge

associé de recherche principal, Smart Prosperity Institute

Scott McFatridge est associé de recherche principal au Smart Prosperity Institute et directeur de la ligne de programme Croissance écologique en agriculture de l’Institut.portent sur les politiques visant à améliorer la durabilité dans les paysages exploités — y compris les compensations pour le carbone et la biodiversité, les paiements pour les services écologiques, les programmes volontaires de certification écologique et les "coups de pouce" comportementaux. Avant de se joindre à l’Institut Smart Prosperity Institute, Scott a travaillé en tant qu'associé de recherche pour l'Institut international du développement durable et le Centre mondial d'agroforesterie à Nairobi, au Kenya. Scott a travaillé comme associé de recherche à l’Institut international du développement durable et au Centre mondial d’agroforesterie à Nairobi, au Kenya. Il détient une maîtrise en administration publique de la School of Policy Studies de l’Université Queen’s.

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Mike Moffatt

directeur principal de la politique et de l’innovation, Smart Prosperity Institute

Mike Moffatt est directeur principal des politiques et de l’innovation au Smart Prosperity Institute et professeur adjoint au groupe Business, Economics and Public Policy à l’Ivey Business School de l’Université Western. En 2017, Mike a été boursier en chef de l’innovation pour le gouvernement du Canada, conseillant les sous-ministres sur la politique d’innovation et les nouvelles tendances. Il a également été directeur (intérimaire) du Lawrence National Centre for Policy and Management et économiste en chef du Mowat Centre de l’Université de Toronto. Mike a travaillé avec des politiciens et des décideurs de toutes les allégeances politiques dans plusieurs pays pour élaborer des politiques publiques plus efficaces. De 2013 à 2015, Mike a été conseiller économique du chef libéral Justin Trudeau. Mike est titulaire d’un doctorat en sciences de la gestion de l’Ivey Business School et d’une maîtrise en économie de l’Université de Rochester.


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Alfons Weersink

professeur, Département d’alimentation, d’agriculture et d’économie des ressources, Université de Guelph

Alfons Weersink a grandi dans une ferme à St. Marys, en Ontario, où il a développé un intérêt pour l’économie et la structure de l’agriculture. Sa carrière universitaire a commencé à l’Université de Guelph, où il a obtenu un baccalauréat ès sciences en agriculture. Entre sa maîtrise et son doctorat, il a travaillé dans l’industrie du crédit agricole et est retourné à l’Université de Guelph comme membre du corps professoral après avoir terminé son doctorat à l’Université Cornell. En plus d’être membre du corps professoral, Alfons est également entraîneur adjoint des Gryphons, une équipe féminine de soccer.

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Dan Woynillowicz

directeur de Polaris Strategy + Insight

Avec près de deux décennies d’expérience à l’interface entre l’énergie, les changements climatiques, les politiques publiques et la politique, Dan offre un mélange unique de compétences et d’expérience. Avant de démarrer Polaris Strategy + Insight, il était directeur adjoint de Clean Energy Canada, un groupe de réflexion de l’Université Simon Fraser. Ses responsabilités comprenaient la gestion d’une équipe d’analystes, de conseillers et de communicateurs, tout en supervisant la recherche et l’analyse qui ont éclairé les conseils en matière de politiques stratégiques et de communications aux gouvernements fédéral et provinciaux. En gardant le pouls de la transition énergétique, il a organisé la sélection d’articles, de commentaires et d’analyses pour l’hebdomadaire Clean Energy Review. Tout au long de sa carrière, il a fait des recherches et rédigé de nombreux rapports sur les dimensions environnementales, climatiques, économiques et politiques de la transition énergétique au Canada. Il est fréquemment appelé à témoigner devant des organismes de réglementation et de législation, cité dans les médias et publie régulièrement des commentaires dans les principales publications canadiennes. En 2019, il a reçu un prix Clean50 pour sa défense des intérêts, en reconnaissance de son leadership dans les solutions d’énergie propre.